Réconciliation pénale: Evoquer trente milliards tient de l'utopie ?
L'analyste financier et chercheur Bassem Ennaifer a déclaré que la Banque Centrale veille à la stabilité des prix et lutte contre l'inflation, précisant que lorsqu'on parle d'indépendance, cela ne veut pas dire isolement vis-à-vis des ministères des Finances et du Commerce.
L'invité de Midi Show a expliqué que La Banque centrale est, en effet, autonome dans la prise des décisions, qu'elle étudie la situation économique et prend en considération les besoins de l'Etat puis choisit le moyen adéquat pour la lutte contre l'inflation. "Il n'est pas question d'imposer une quelconque mesure à la Banque centrale", a-t-il affirmé.
"L'une des raisons de l'inflation en Tunisie est le manque de production", a-t-il, par ailleurs, dit, précisant que si la Banque centrale avait recours à la planche à billets, "comment pourrait-on lutter contre l'inflation?", s'est interrogé l'invité de midi Show
A propos de l'annonce de l'existence d'un dossier de conciliation pénale à hauteur de trente milliards de dinars, Ennaifer a déclaré : "nous n'avons pas cette quantité de richesses, à ma connaissance. Ce chiffre dépasse la valeur de la bourse de Tunisie. Je crois qu'il y a erreur", a-t-il conclu.